Depuis sa fondation en 1975, la CEDEAO a présenté le visage d’un regroupement régional particulièrement prometteur, le plus encourageant du continent africain.

Mais à partir de 2012, l’organisation sous régionale connaît des balbutiements. Ainsi, contre l’intransigeance de l’organisation sous régionale face aux coups d’État, s’est érigée une solidarité des régimes militaires sous la forme de l’Alliance des États du Sahel (AES). Ce regroupement a fait une sortie du moins surprenante le 16 septembre 2023, avec l’annonce de la sortie avec effet immédiat du Mali, le Burkina Faso et le Niger de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

Beaucoup sont les Africains qui ont cru à un chantage de ces pays afin que l'institution lève les sanctions qui pèsent eux après les coups d’Etat perpétrés par leur dirigeant respectif entre 2020 et 2023.

Que nenni, ils semblent avoir pris un virage de non-retour. Car ils entrevoient enfoncer le clou en sortant de l’Union économique et monétaire ouest africaine(UEMOA) et créer leur propre monnaie commune aux trois pays.

Vu le virage inquiétant que prend cette affaire, des chefs d’Etat influents de la CEDEAO ont donné de la voix. Le président Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire qu’on disait réfractaire aux putsch appelle à l’union des pays de la sous-régions.

Le président du Togo, Faure Gnassingbé ne dit pas autre chose

A écouter ces déclarations, il est clair que personne ne veut de la dislocation de sous-continent qu’est la CEDEAO.  

Texte : SACRE Abel

Voix : Clara TOHOURI