Après Habiba Touré, l'avocate, cheffe de cabinet et porte-parole de Laurent Gbagbo, qui dénonce des cas de fraude sur la liste électorale 2023 entre autres, des morts, des femmes mères de 500 personnes, des personnes nées en 1800… c’est au tour du maire d’Adzopé (ville située au sud de la Côte d'Ivoire, dans la région de La Mé à 105 km d'Abidjan) monsieur Antoine Akpo Amonkou de dénoncer 4000 noms ‘’fictifs’’ sur la liste électorale.

Selon lui, ces personnes ne se retrouvent sur aucune liste de la commune, faisant d’eux, des habitants d’Adzopé

Antoine Akpo va plus loin, accusant des militants d’autres partis d’avoir usé de violence à son égard

Si ces accusations sont avérées, les autorités en charge des élections, le gouvernement et la hiérarchie des forces de sécurités et de la défense devaient se saisir de l’affaire et faire la lumière, car ils sont eux-aussi mis en cause dans les accusations du maire d’Adzopé.

De mémoire d’Ivoiriens, depuis plus de 20 ans, les élections sont quasiment source de troubles meurtrières. Alors qu’ailleurs en Afrique, l’alternance se fait sans que la vie des personnes soit mise en jeu. Le Sénégal, le Nigeria, le Ghana etc…peuvent être cités en exemple de nos jours.

Texte : Sacré Abel

Voix : Clara TOHOURI