Après le presbytère de l’église catholique de Taï récemment transformé en barbecue surprise, la pègre ivoirienne semble avoir décidé de monter en grade, ciblant directement l'église catholique Notre Dame de Nazareth de Guiglo. Visiblement en mal d'inspiration, ou peut-être guidés par une sorte de "foi" inversée, des malfrats de grand chemin ont eu l'outrecuidance de cambrioler l'édifice sacré dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 juillet 2025.

Chancelle Goudalet du journal soir-info nous rapporte qu'après avoir fait une entrée remarquée dans la sacristie probablement à la recherche des habits de lumière du Seigneur pour une soirée déguisée impromptue nos « braqueurs spirituels » se sont ensuite introduits dans la procure. Là, leur soif insatiable les a poussés à dérober des bouteilles de vin de messe. On espère qu'ils les ont prises pour la communion et non pour une beuverie post-cambriolage.

Pour couronner le tout, le bureau du vicaire, le Père Dely Dion Rodrigue, a été méticuleusement saccagé. L'objectif avoué de ces audacieux brigands ? Se faire du pognon.

Le résultat ? Zéro pactole. Moralité : même les bandits de grand chemin devraient peut-être commencer à lire les Saintes écritures. On y trouve des histoires de miracles, mais rarement celles de fortunes trouvées dans les calices. La prochaine fois, messieurs, essayez la loterie, c'est moins risqué pour l'âme.

Texte et voix : Silvère BOSSIEI