Santé : L’Ethiopie face à une nouvelle flambée du virus Marburg.
Santé : L’Ethiopie face à une nouvelle flambée du virus Marburg.
Un documentaire de Agence Presse Audio
Les autorités sanitaires d’Ethiopie ont annoncé la mort de trois personnes contaminées par le virus Marburg, une fièvre hémorragique hautement létale pouvant tuer près de neuf malades sur dix.
Un documentaire de
Agence Presse Audio
Mise en ligne
18 Novembre 2025
Réalisation
Agence Presse Audio
Mise en onde & mix
Agence Presse Audio
Illustration
Agence Presse Audio
Production
Agence Presse Audio
Les autorités sanitaires d’Ethiopie ont annoncé la mort de trois personnes contaminées par le virus Marburg, une fièvre hémorragique hautement létale pouvant tuer près de neuf malades sur dix. L’épidémie, confirmée vendredi 14 novembre 2025, touche la région de l’Omo, dans le sud du pays, où 17 cas suspects ont été analysés. Trois autres décès pourraient également être liés au virus et sont en cours de vérification. Au total, 129 personnes ayant été en contact avec des cas confirmés ont été placées en isolement et suivies de près.
La ministre de la Santé, Mekdes Daba, a assuré qu’aucun cas d’Ebola n’était détecté en Ethiopie, tout en soulignant que des mesures préventives étaient renforcées. Des équipes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), ont été dépêchées sur place pour appuyer les efforts de dépistage et contenir la propagation du virus.
Au Soudan du Sud voisin, les autorités sanitaires ont appelé la population de plusieurs comtés à multiplier les gestes d’hygiène et à éviter tout contact avec des fluides corporels. La situation est jugée préoccupante en raison de la fragilité du système de santé du pays. Comme Ebola, le virus Marburg trouve son origine chez les chauves-souris frugivores et se transmet entre humains par contact direct avec les fluides corporels ou des surfaces contaminées.
Il provoque une fièvre soudaine, des douleurs musculaires, des vomissements, une diarrhée aiguë et, dans les cas les plus graves, des hémorragies pouvant entraîner la mort en moins de dix jours. Aucun vaccin ni traitement autorisé n’existe encore contre ce virus rare mais particulièrement redouté, déjà observé dans plusieurs pays africains, dont le Rwanda, la Tanzanie, l’Angola et le Ghana.
Texte : La plume de la Bagoué
Récit : Marie-Paule N’GUESSAN



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