Selon Raoul Follereau, « Nul ne peut être heureux tout seul ». C’est pourquoi le reste du monde ne doit pas regarder l’Afrique sombrer dans la famine.

Aujourd’hui vendredi 30 juin 2023, les ministres de l’agriculture européens et africains se réunissent à Rome(Italie) pour « penser le futur de la coopération agricole entre l’Union africaine et l’Union européenne ».

Pour nourrir les populations de tous les pays et atteindre la souveraineté alimentaire, il faut changer les règles du commerce international. ». Malgré une volonté affichée de promouvoir des chaînes de valeur durables, ce sommet peut ne pas atteindre ses objectifs majeurs de nourrir la population terrestre entière. Parce qu’il ne prend pas en compte, les problèmes d’un commerce international dérégulé sur le développement agricole et la souveraineté alimentaire, en particulier pour les pays africains. En d’autres termes, le commerce international tel qu’il se fait actuellement défavorise les pays africains, du fait qu’on leur impose les prix de leurs produits alimentaires sur les marchés internationaux.

Sinon comment comprendre que le continent qui fournit le café, le cacao, le caoutchouc, la banane plantin et douce…puis connaitre la faim ?

A l’échelle mondiale, nous produisons suffisamment, et même trop, et pourtant nous ne parvenons toujours pas à nourrir la planète. Cela est dû au fait que nous laissons les ‘’dealers internationaux ‘’décider à la place des populations et nous éloigner de notre souveraineté alimentaire.

Pour atteindre cet objectif, la souveraineté alimentaire doit guider les règles du commerce international.

Cette course à la matière première la moins chère a en réalité un coût très important pour la société, et loin de résoudre le problème de la faim dans le monde, elle l’aggrave en accentuant la précarité et la vulnérabilité de la grande majorité des agriculteurs et des agricultrices.

Texte SACRÉ Abel

Voix : Kramo