Tanzanie/ L’ONU exige une enquête approfondie sur les violences post-électorales.
Tanzanie/ L’ONU exige une enquête approfondie sur les violences post-électorales.
Un documentaire de Agence Presse Audio
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a lancé un appel pressant aux autorités tanzaniennes pour qu’elles ouvrent des enquêtes immédiates, complètes et transparentes sur les meurtres, les arrestations massives et les violations des droits humains qui auraient eu lieu à la suite du scrutin du 29 octobre 2025.
Un documentaire de
Agence Presse Audio
Mise en ligne
12 Novembre 2025
Réalisation
Agence Presse Audio
Mise en onde & mix
Agence Presse Audio
Illustration
Agence Presse Audio
Production
Agence Presse Audio
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a lancé un appel pressant aux autorités tanzaniennes pour qu’elles ouvrent des enquêtes immédiates, complètes et transparentes sur les meurtres, les arrestations massives et les violations des droits humains qui auraient eu lieu à la suite du scrutin du 29 octobre 2025. Dans un rapport parut le mardi 11 novembre, l'agence onusienne dénonce un climat de répression et d'opacité qui entoure les événements post-électoraux.
Le HCDH déplore notamment que les forces de l'ordre aient tenté de dissimuler l'ampleur des décès en retirant les corps des rues et des hôpitaux. Si un décompte précis reste difficile en raison de la coupure d'internet durant le vote, l'organisation estime que le nombre de victimes mortelles se chiffrerait par dizaines.
Le rapport met également en lumière l'ampleur des détentions arbitraires. Plus de 150 personnes auraient été arrêtées après le scrutin sans fondement juridique clair. Parmi les détenus, le HCDH signale la présence alarmante d'enfants accusés de trahison et transférés vers des lieux non divulgués, suscitant l'angoisse des familles qui mènent des recherches désespérées dans les commissariats.
L'agence onusienne exige en conséquence la libération immédiate des opposants politiques et insiste sur la nécessité de traduire en justice les responsables de ces graves violations. Parallèlement à la pression internationale, le principal parti d’opposition, le Chadema, a fait état sur les réseaux sociaux de la libération de plusieurs de ses hauts responsables. Quatre d’entre eux auraient été remis en liberté sous caution le lundi 10 novembre, après avoir été arrêtés lors des manifestations.
L'appel du HCDH souligne l'urgence pour la Tanzanie de faire toute la lumière sur ces événements pour garantir le respect de l'État de droit et des droits fondamentaux.
Texte et récit : Sam Rivers



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