Coup d’Etat au Niger : l’UA et la CEDEAO donnent des ultimatums aux Putschistes

Coup d’Etat au Niger : l’UA et la CEDEAO donnent des ultimatums aux Putschistes

Coup d’Etat au Niger : l’UA et la CEDEAO donnent des ultimatums aux Putschistes

Un documentaire de Agence Presse Radio


L’Union Africaine(UA) exige le « rétablissement de l’autorité constitutionnelle » sous 15 jours au Niger et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest

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01 Août 2023


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L’Union Africaine(UA) exige le « rétablissement de l’autorité constitutionnelle » sous 15 jours au Niger et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) donne une semaine à Tiani pour réinstaller Bazoum. Telles sont les conclusions du Conseil de paix et de sécurité de l’UA et du sommet extraordinaire des chefs d'État de la CEDEAO qui s'est tenu à Abuja ce dimanche 30 juillet 2023.

La CEDEAO donne une semaine à la junte qui a mené le coup d’État contre Mohamed Bazoum pour restaurer l’ordre constitutionnel. La CEDEAO indique que « toutes les options sont envisagées », y compris une intervention militaire, si le président du Niger n’est pas réinvesti dans ses fonctions passé ce délai.

Comme médiateur de la CEDEAO auprès des putschistes du Niger, le Tchadien Mahamat Idriss Déby Itno, dont le pays ne fait pas partie de l’organisation mais qui était invité à Abuja.

Le dimanche 30 juillet 2023, alors que les dirigeants ouest-africains se réunissaient à Abuja sur la situation du Niger, une manifestation de soutien aux putschistes était organisée à Niamey. Des milliers de manifestants ont convergé vers l’ambassade de France en scandant des slogans anti-français et pro-russes.

 Analyse

La CEDEAO fait bien d’interdire les coups de force comme moyen d’accession à la magistrature suprême en Afrique de l’ouest et demander le rétablissement de la légalité constitutionnelle. Mais elle gagnerait à éviter les germes de ces putschs à répétition malgré l’interdiction, si elle interpellait les présidents qui taillent la constitution de leur pays à leur juste mesure, en vue de s’éterniser à la tête de ces pays. Car ces mesures dictatoriales et arrangées sur l’autel de la complicité des députés et sénateurs rendent le peuple consentant de ces mesures. Que nenni, le peuple n’y est nullement impliqué.

Les militaires qui sont la voix du peuple, finissent par se lasser du monarque-président et le renverser au nom du peuple et pour le peuple.   Alors des clameurs sont entendues dans les rues, comme si ce peuple adulait les coups d’Etat qui ne sont rien d’autres que le soupir du peuple exprimé par les militaires.

Texte : SACRE Abel

Voix : Reine KOUAKOU