France : Emmanuel Macron annonce un projet de loi ouvrant une aide à mourir

France : Emmanuel Macron annonce un projet de loi ouvrant une aide à mourir
Un documentaire de Agence Presse Radio
Dimanche 10 mars 2024, le président français Emmanuel Macron a annoncé qu'un projet de loi ouvrant une aide à mourir sous conditions strictes serait présenté en avril de la même année en Conseil des ministres, en vue d'une première lecture en mai à l'Assemblée nationale.
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
11 Mars 2024
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Dimanche 10 mars 2024, le président français Emmanuel Macron a annoncé qu'un projet de loi ouvrant une aide à mourir sous conditions strictes serait présenté en avril de la même année en Conseil des ministres, en vue d'une première lecture en mai à l'Assemblée nationale.
Cette loi concernerait les patients majeurs, en pleine possession du discernement, atteints d'une « maladie incurable » avec « pronostic vital engagé à court ou moyen terme » et subissant des souffrances réfractaires.
Les mineurs et les patients atteints de maladies psychiatriques ou neurodégénératives qui ne jouissent pas d’un consentement éclairé, comme dans le cas de l’Alzheimer, en seront donc exclus.
En cas d'avis collégial favorable de l'équipe médicale en charge du patient, une substance qui provoque la mort sera prescrite à la personne, qu'elle pourra s'administrer elle-même, ou avec l'aide d'un tiers si elle « n'est pas en mesure d'y procéder physiquement ».
Ce tiers pourra être « une personne volontaire qu'elle désigne lorsque aucune contrainte d'ordre technique n'y fait obstacle », ou bien le médecin ou l'infirmier…
Le philosophe français Damien le Guay, maître de conférences à HEC Paris4 et à l'Institut des relations publiques et de la communication donne son avis sur cette future loi
Même si cet acte peut s'apparenter à une forme de suicide assisté, le président Macron assure avoir voulu éviter ce terme, ou celui d'euthanasie, car le "consentement" du patient est indispensable et « la décision médicale a son rôle à jouer, avec des critères précis ».
Si le président Macron estime que des milliers de personnes et de familles attendent cette évolution, il reconnaît que cette loi ne pourra pas être totalement consensuelle.
Texte : SACRE Abel
Voix : Reine KOUAKOU
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