Guinée-Bissau : L'opposition lance un appel à la paralysie contre Embaló à l'aube de la fin de son mandat

Guinée-Bissau : L'opposition lance un appel à la paralysie contre Embaló à l'aube de la fin de son mandat

Guinée-Bissau : L'opposition lance un appel à la paralysie contre Embaló à l'aube de la fin de son mandat

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Le 27 février 2025 marquant la fin du mandat présidentiel de Umaro Sissoco Embaló en Guinée-Bissau,

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27 Février 2025


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Le 27 février 2025 marquant la fin du mandat présidentiel de Umaro Sissoco Embaló en Guinée-Bissau, a été le théâtre de troubles dans le pays. En effet, le chef de l’Etat bissau-guinéen a décidé de se maintenir au pouvoir pour organiser la présidentielle de novembre 2025. Une décision mal perçue par l’opposition, qui a appelé à une paralysie générale pour protester contre ce qu'elle considère comme un abus de pouvoir et un manque de transparence.

Les tensions sont exacerbées par un désaccord sur la durée du mandat présidentiel, certains affirmant qu’il prend fin ce jour, tandis que la Cour suprême le prolonge jusqu’au 4 septembre.

Ce contexte, couplé au report des élections législatives et à la dissolution du parlement dominé par l'opposition, rappelle les ‘’coups d’État’’ qui ont marqué l’histoire récente de l’Afrique, comme au Mali, au Burkina Faso et au Niger.

Ces coups d'État constitutionnels, tout comme les coups d’État militaires, violent les principes démocratiques en remettant en question les institutions et la légalité des transitions de pouvoir.

Dans ce climat d'incertitude, la Guinée-Bissau semble être sur la voie d'une instabilité prolongée, qui pourrait aboutir à une nouvelle dérive autoritaire.

La question demeure : que feront la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), l'Union européenne, les États-Unis et d'autres acteurs internationaux face à cette situation ?

Seront-ils prêts à intervenir pour défendre la démocratie ou se contenteront ils d’une nouvelle forme de complicité face à un régime qui semble jouer avec les principes constitutionnels pendant qu’ils refusent de travailler avec les responsables de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) sous prétexte d’être des putschistes ?

 

Texte et récit : Silvere BOSSIEI