Culture / Aïcha Traoré et Soukeina : Deux voix, une même promesse de lumière les 27 juin et 6 juillet au Yelam’s et à Accoustic des 2 Plateaux

Culture / Aïcha Traoré et Soukeina : Deux voix, une même promesse de lumière les 27 juin et 6 juillet au Yelam’s et à Accoustic des 2 Plateaux

Deux artistes. Deux femmes. Deux trajectoires singulières, désormais liées par une même vision


Deux artistes. Deux femmes. Deux trajectoires singulières, désormais liées par une même vision : Aïcha Traoré et Soukeina.

D’une voix calme, presque méditative, le producteur Koné Dodo a levé le voile sur un projet qui dépasse la simple idée de concert. Il s’agit d’un diptyque musical, une œuvre en deux tableaux à découvrir le 27 juin à la salle de 1 000 places du Yelam’s de Treichville, puis le 6 juillet à la 200 place de l’Accoustic des 2 Plateaux. Deux scènes, deux atmosphères, mais une même émotion tissée entre harmonies et silences.

C’était le 24 juin 2025 au Palais de la culture de Treichville, qui s’est transformé pour l’occasion en une promesse. Dans une atmosphère feutrée et chaleureuse, le producteur Koné Dodo figure discrète mais influente de la scène musicale ivoirienne, s’est adressé à un parterre de journalistes et d’invités triés sur le volet.

À ses côtés, Aïcha Traoré incarne l’assurance d’une artiste qui a trouvé sa voix. Elle chante l’amour, la dignité, la femme avec des mots justes, porteurs de sens. Le 27 juin, elle ouvrira la scène du Yelam’s avec un spectacle pensé comme un manifeste.

Écoutons Aïcha Traoré.

Plus discrète, mais d’une intensité égale, Soukeina murmure qu’elle est en pleine création, en laboratoire, pour offrir un spectacle inoubliable lors de ces deux dates qui représente une importance capitale pour elle.

On l’écoute.

Il y a, dans cette double rencontre, quelque chose de profondément symbolique. Un souffle nouveau sur la scène musicale ivoirienne. Une affirmation : celle que les artistes ivoiriennes peuvent briller sans jamais détourner les yeux de leur vérité.

Alors que les flashs crépitent, on sent naître plus qu’un événement : un mouvement. Un dialogue entre générations, entre formes musicales, entre la scène et la salle.

Et déjà, une certitude : ces deux concerts seront bien plus que de simples rendez-vous artistiques. Ils seront des instants de grâce.

 

Texte et récit : Silvère BOSSIEI